Historique des villages du Sundgau

 

En cherchant dans des vieux livres poussiéreux, j'ai trouvé quelques merveilles que je désire partager avec vous.
Cette recherche répond aux questions éternelles que l'homme se pose telles que : comment vivaient nos ancêtres ? Pourquoi appelle-t-on ce lieu ainsi ? ... Les villages sont classés alphabétiquement.

Le saviez-vous ?

La date entre parenthèses précise l'année d'apparition de cette appellation.
Les textes "entre guillemets" sont des citations tirées d'un ouvrage qui date de 1865.

 

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Jettingen
"3 moulins à blé. 606 habitants." (502 habitants en 2009)

 

Kappelen : Chapellon (12e siècle)

Ecrit en 1865 : "2 moulins. Entre Kappelen et Stetten se trouve une ancienne chapelle dédiée à saint Wolfgang ; on prétend que la commune en tire son nom. Kappelen était autrefois le chef-lieu d’une prévôté.
370 habitants." (498 habitants en 2009)

 

Kiffis : Cvuis (1207)

Ecrit en 1865 : "Sur la Lucelle, qui y sépare le Haut-Rhin du territoire suisse, et sur le chemin de Ligsdorf au Moulin-Neuf. Moulin (dit Jean), martinet*, fabrication de garnitures de fenêtres.
Les fermes dites Saalhof, situées dans un fond entouré de montagnes, Steiner, non loin du Blocmont, et Horni, à 20 minutes du Steiner, font partie de la commune, ainsi que Grosboden, Hammerschmiede et Hohallen. Le Saalhof appartenait autrefois au couvent de Lucelle.
La montagne qui domine ce village porte les ruines du château de Blocmont (castrum Blockmünt 1271) qui faisait partie des domaines des comtes de Ferrette. Il fut détruit par les Bâlois en 1449. La montagne elle-même s’appelle le Blaumont ou Laumont (der Blauen). En 1334 les frères Walter et Bourkard sires de Horbourg, vendent à Ulric, compte de Wurtemberg, leur justice provinciale dans le Leimenthal au pied du Blauen. Séb. Münster décrit ainsi la partie de cette montagne qui est la plus rapprochée de Bâle : « d’avantage près de la rivière de Byrs, à une lieue près de la la ville de Basle, il y a une autre montagne laquelle on appelle vulgairement Blouuen, et croist bien fort en hauteur et aspreté, jusq’uà ce qu’on soit venu en la ville de Delsperg, où elle est applainie de rechef. »
403 habitants." (236 habitants en 2009)

*Martinet : marteau qui est mû ordinairement par la force de l’eau et qui sert dans les forges, dans les moulins à papier, à tan, à foulon, etc.

 

Knoeringue : Chnoringen (1140), Knoeringen (1865)

"254 habitants." (266 habitants en 2009)

 

Koestlach : Chefecla (767), Cheselache (1152), Koestlach ou Kestlach (1865)

Ecrit en 1865 : "Siège d’une brigade des douanes. Presse à huile.
La tour de l’église est très ancienne ; on sait par tradition que c’est déjà la troisième église qu’elle accompagne. La dernière a été bâtie en 1735. Entre Koestlach et Moernach est un pèlerinage de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Au lieu dit Bürglegarten on a trouvé des ruines de fondations romaines et une grande quantité de débris de toutes sortes entremêlés de cendres, des pierres meulières, des poteries et un fragment d’une statuette en marbre ; un fragment de poterie indique le nom du fabriquant : Ursico. 520 habitants." (417 habitants en 2009)

 

Koetzingue : Koetzingen (1865)

Ecrit en 1865 : "Siège d’une brigade de douanes. Le territoire comprend la banlieue de Gutzwiller, village qui était situé à 1 km de Koetzingen et qui fut détruit vers la fin du 16e siècle. On y trouve des vestiges d’une route romaine. La marque de la commune consistait en une S. 455 habitants." (490 habitants en 2009)

 

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