Historique des villages du Sundgau

 

En cherchant dans des vieux livres poussiéreux, j'ai trouvé quelques merveilles que je désire partager avec vous.
Cette recherche répond aux questions éternelles que l'homme se pose telles que : comment vivaient nos ancêtres ? Pourquoi appelle-t-on ce lieu ainsi ? ... Les villages sont classés alphabétiquement.

Le saviez-vous ?

La date entre parenthèses précise l'année d'apparition de cette appellation.
Les textes "entre guillemets" sont des citations tirées d'un ouvrage qui date de 1865.

 

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Hagenbach

Ecrit en 1865 : "Tissage de coton, moulin, tuilerie.
Ce village et le château qui s’y trouvait, appartenaient autrefois à la famille du même nom. Après l’extinction de cette famille, Louis XV donna Hagenbach au compte de Loewenhaupt, qui le vendit aux Schoenau. 617 habitants." (594 habitants en 2009)

 

Hagenthal-le-Bas : Agona vallis (1105), Hagenthal (1195)

Ecrit en 1865 : "Siège d’une perception de contributions directes, d’un bureau (1re ligne) et d’une brigade des douanes, résidence d’un notaire (autrefois cette résidence était à Hagenthal-le-Haut). Tuilerie. Un moulin à blé qui fabrique aussi du gypse, distant du village d’environ 3 km fait partie de la commune ; ce moulin est appelé moulin de Schoenenbuch parce qu’il se trouve tout près de ce village suisse.
Une ferme appelée Klepferhof, non loin dudit moulin, fait également partie de la commune.
On y voit aussi une maison seigneuriale, autrefois la résidence d’un noble appelé communément Junker Peter, d’une branche de la famille d’Eptingen ; et un château seigneurial, encore en bon état, autrefois la résidence d’un noble, qu’on appelait baron d’Ulm, d’une branche de la famille de Reichenstein.
Un certain noble, qu’on avait coutume d’appeler Junker Schnabel, a fait construire ce château ainsi que le moulin dont il a été question plus haut.
A une petite distance de ce village et tout près du chemin de grande communication n° 20, qui conduit de Leymen à Hagenthal-le-Bas se trouve la chapelle de la croix miraculeuse, construite en 1842. C’est un pèlerinage qui attire un grand nombre de fidèles de la Suisse, de l’Alsace et de la Lorraine. 947 habitants."
(1000 habitants en 2009)

Hagenthal-le-Haut

Ecrit en 1865 : "Résidence d’un notaire. Dans la commune se trouve un château qui appartenait à la famille noble d’Eptingen ; les archives de la mairie contiennent un curieux document de 1515, une sorte de compromis entre cette famille et la bourgeoisie des deux Hagenthal concernant les prestations, le droit de pacage etc. 498 habitants." (410 habitants en 2009)

 

Hausgauen

Ecrit en 1865 : "Non loin de la route impériale de Paris à Bâle. 2 moulins à blé, huilerie.
A 1 km de Hausgauen est une antique chapelle, reste d’un village nommé Dennach, qui fut détruit par les Suédois pendant la guerre de trente ans. 479 habitants." (379 habitants en 2009)

 

Hecken: Hoegon (1235)

Ecrit en 1865 : "Moulin. 156 habitants." (401 habitants en 2009)

 

Heidwiller : Heytewilare (1105)

Ecrit en 1865 : "Sur le canal du Rhône-au-Rhin et sur la Largue, entre les routes départementales de Guebwiller à Lucelle et d’Altkirch à Burnhaupt-le-Haut. Il s’y trouve un château qui appartenait aux Reinach : il a été restauré il y a 2 ans. 383 habitants." (602 habitants en 2009)

 

Heimersdorf (708)

Ecrit en 1865 : "3 moulins à blé, scierie mécanique, huilerie. La ferme dite Sennhütte fait partie de commune.
Il s’y trouvait autrefois un château, qui avait déjà disparu lors de la première révolution ; son emplacement est aujourd’hui occupé par de belles prairies. On y remarque une chapelle bien conservée qui date du 8e ou du 9e siècle et qui est dédiée à Sainte-Odile. Heimersdorf est, dans la testament de sainte Odile, une dépendance du domaine d’Arlesheim, domaine qu’elle donna au monastère de Hohenburg. 574 habitants." (627 habitants en 2009)

 

Helfrantzkirch : Helfratheskirche (1090)

Ecrit en 1865 : "4 moulins dont 2 avec huilerie. Vers 1090 Bourcard ‘Asuel, évêque de Bâle, constate que le monastère de Saint-Alban de cette ville possède à Helfrantzkirch un manse* qui paie cinq sous avec l’oblation et trois services dans l’année.
Pendant la guerre des paysans (1525), le curé de cette commune, Jean Berner, se mit à la tête d’une troupe de révoltés, qui inaugurèrent leurs exploits par le pillage de la maison de leur chef. 647 habitants." (760 habitants en 2009)

*Un manse correspond à une parcelle agricole suffisamment importante pour nourrir une famille.

Henflingen

Ecrit en 1865 : "Situé sur l’Ill et le chemin d’Altkirch à Leymen. Au commencement du 15e siècle la colonge de Henflingen figure parmi les possessions de Saint-Morand. 178 habitants." (173 habitants en 2009)

 

Hindlingen : Chuntlingas 728), Hindlingen ou Hündlingen (1865)

Ecrit en 1865 : "1 moulin. La Mühlengasse fait partie de Hindlingen. Hindlingen, dans la période germanique dépendait de la mairie de Larg. 453 habitants." (433 habitants en 2009)

 

Hirsingue : Hirsunge (708), Hirsingen (1865)

Ecrit en 1865 : "Chef-lieu de canton, siège d’une justice de paix, d’une cure de 2e classe, d’une perception des contributions directes, d’une recette des contributions indirectes, d’une capitainerie et d’un bureau des douanes (2e ligne) ; il est aussi la résidence d’un notaire et de deux huissiers. Pour ce qui concerne l’enregistrement, le canton est compris dans la circonscription des bureaux d’Altkirch.
Moulin à blé, tuilerie, huilerie.
L’église paroissiale de Hirsingen, construite en 1772, mérite d’être mentionnée ; on remarque sa belle ornementation et sa flèche élancée. A côté de l’église se trouve une chapelle qui renferme quelques-uns des tombeaux des comtes de Montjoie. Le lundi de la Pentecôte, se célèbre dans l’église de Hirsingen la fête de saint Fortuné ; le corps de ce saint, qu’on expose derrière le maître-autel, dans une châsse richement ornée, a été donné à la paroisse par le prince-évêque de Porrentruy, Nicolas de Montjoie. Le beau château de cette noble famille fut détruit en 1793 ; il en existe encore une petite partie. C’est dans ce château que naquit Simon-Nicolas-Eusèbe, comte de Montjoie, qui monta, en 1762, sur le siège épiscopal de Bâle (mort en 1775).
Dans la forêt voisine on trouve des restes d’une voie romaine.
Hirsingen porte d’azur aux deux lettres H et S d’or, rangées en fasce, surmontées d’une couronne de même. 1343 habitants." (2052 habitants en 2009)

Hirtzbach (1274)

Ecrit en 1865 : "Sur l'Ill ; siège d’une brigade des douanes. Moulin à blé, huilerie.
La ferme dite Gänzlein fait partie de Hirtzbach. Source de pétrole.
Hirtzbach a une très belle église, avec portail à colonnes de l’ordre dorique, construite, en 1837, sous la direction de M. Laubser, architecte à Colmar. Dans une chapelle attenante, bâtie aux frais de M. le baron de Reinach, se trouve un caveau qui, depuis trois siècles, sert de sépulture à cette famille, dont un membre, Jean Conrad II de Reinach-Hirtzbach, fut élevé, en 1705, au siège épiscopal de Bâle. Le château appartenant à M. de Reinach, a été rebâti vers la fin du dernier siècle.
(Rappel : texte écrit en 1865).
Hirtzbach dans la période germanique faisait partie de la mairie de Bettendorf.
En 1274, les frères de Hirtzbach sont témoins de l’acte par lequel Rodolphe, roi des Romains, confirme à la ville de Bâle le privilège donné par Henri VII, qui permet aux citoyens de cette ville d’acquérir des fiefs et déclare chose jugée en matière féodale tout ce qui sera prouvé par trois citoyens de ladite ville.
Il existe encore dans la banlieue de Hirtzbach une ancienne chapelle formant autrefois le chœur de l’église paroissiale d’un village appelé Saint-Léger, détruit pendant la guerre de trente ans. Armes de la commune, un cerf. 940 habitants." (1183 habitants en 2009)

 

Hundsbach : Hunzebach (1196)

Ecrit en 1865 : "Situé dans la vallée du même nom, non loin de la route impériale de Paris à Bâle ; moulin à blé, 2 fabriques d’huile. Ce village a été anciennement le chef-lieu de toute la vallée, tant sous le rapport civil que sous le rapport ecclésiastique. La chapelle de Sainte-Odile, dont les ruines existent encore, était autrefois l’église paroissiale de Hundsbach et des neuf communes qui en dépendaient. Odilienboden est annexe de Hundsbach. 335 habitants." (224 habitants en 2009)

 

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