L'Histoire du Sundgau

 

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L'Empire

 

Le Sundgau connaît, sous le Consulat et l'Empire, un retour à l'ordre et la mise en place d'une nouvelle autorité avec un esprit très centralisateur. Pour notre région, les districts sont remplacés par les arrondissements d'Altkirch et de Belfort. L'évêché du Haut-Rhin est intégré au diocèse de Strasbourg qui s'étend sur toute l'Alsace. Un collège communal est fondé à Altkirch, mais l'enseignement secondaire reste lent à se développer. L'éducation primaire est laissée aux soins des communes, souvent trop pauvres pour payer un instituteur. Le progrès de la langue française n'est réel que dans la bourgeoisie. Quelques industries s'implantent sur les limites d'un Sundgau qui demeure essentiellement agricole.

Ruines du château du Landskron

A la fin de l'Empire, dès novembre 1813, Napoléon 1er renforce les garnisons le long du Rhin.

 

Le 21 décembre, le château du Landskron (photo ci-contre) est assiégé. La garnison capitule le 25 décembre et la forteresse est démantelée à l'exception du donjon. La forteresse de Huningue subit de violents bombardements, résiste, puis, après la chute de Napoléon, se rend le 16 avril 1814. Les Austro-Bavarois avec à leur tête deux frères du tsar, Michel et Nicolas, en prennent possession. Tout le Sundgau est envahir par l'ennemi, des Wurtembergeois, des Badois et des Russes qui y restent jusqu'à l'automne 1814.

 

Lors des Cent Jours, en juin 1815, Huningue défendue par Barbanègre subit à nouveau un siège. Après d'importants bombardements, de nombreuses désertions et la proclamation de Louis XVIII comme roi, la place-forte capitule le 28 août 1815. La forteresse est totalement rasée en 1816-17. Les Alliés ne quittent le Sundgau que le 11 novembre 1818.

 

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